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Mary René – Nos évadés d’Indochine

On sait que les camps vietminh, où furent parqués nos soldats prisonniers au mépris des règles d’humanité les plus élémentaires, étaient en fait des camps d’extermination.

Les “viets” affichaient certes les intentions les plus louables : adhésion à la Convention de Geneève, organisation de camps avec infirmeries, etc.

Seulement…. Les infirmeries étaient des mouroirs, et le manque de soins, de propreté, les corvées exténuantes pour des hommes à bout de forces, aboutissaient à des “sélections” effroyables.

Les chiffres sont éloquents dans leur brutalité : 39 888 soldats, sous-officiers et officiers français fait prisonniers par les “Viets” : 9 934 sont revenus vivants.

Les conditions de détention étaient effroyables. tout se liguait pour empêcher les évasions : La jungle impénétrable, la condition physique lamentable des prisonniers, les primes offertes aux paysans qui ramèneraient un “long nez” à ses geoliers.

Pourtant, quelques hommes tentèrent l’impossible aventure, espoir de tout prisonnier.

Quelques-uns réussirent, d’autres furent repris.

Leur odyssée fut à ce point extraordinaire que nous avons voulu faire connaître leurs exploits d’endurance et de courage.


Appelé au service militaire en début d’année 1947, l’auteur René MARY passe rapidement sous-officier après un stage à l’Ecole de Saint-Maixent.

1949 le retrouve en Indochine, à Cao Bang près de la frontière Sino-Tonkinoise. Remarqué par le colonel Pierre Charton, il entre au 111/3e REI comme sous-officier adjoint à l’officier de renseignements.

En octobre 1950, il participe au repli de la zone frontière vers Lang Son par la route coloniale N°4 où, comme nombre de ses camarades, il est fait prisonnier par le Viet-Minh.

Libéré, il reprend du service. C’est pour lui l’Algérie jusqu’en 1962, date à laquelle il quitte l’armée avec le grade d’adjudant-chef.

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Moreau René – Huit ans otage chez les Viets

Huit ans otage chez les Viets, Pygmalion, 1983.

Pendant quatre années, avec un compagnon, le lieutenant Bianconi, il vivra comme un fauve dans une cage de bambous. A deux reprises, les deux camarades tentent de s’évader et tiennent le maquis 25 jours. Repris, les représailles sont terribles. René Moreau ne sera libéré qu’en 1954, au bout de huit années de détention, en vertu du cessez-le-feu qui a suivi le désastre de Dien Bien Phu “

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Pelissier Pierre – Saint-Cyr. Génération Indochine-Algérie

Pelissier, Pierre
Saint-Cyr. Génération Indochine-Algérie, Paris, Plon, 1992.

Tout ce qui peut arriver à un Saint-Cyrien se retrouve dans la vie des officiers dont Pierre Pelissier raconte l’itinéraire de la préparation du concours au départ de l’armée, que celui-ci ait eu lieu prématurément ou au terme normal. Issus de la promotion 1946-1948, ils sont assez représentatifs pour que les cyrards de toutes les promotions se reconnaissent peu ou prou dans la diversité de leurs affectations (désirées ou non), de leurs missions, de leurs modes de vie, de leurs comportements, de leurs joies, de leurs douleurs, de leurs espoirs, de leurs déceptions, de leurs réactions face à l’adversité, de leurs conceptions de l’honneur et de la fidélité. Ils ont connu la Deuxième Guerre mondiale (des cyrards ayant vécu les campagnes d’Italie et de France avant de passer le concours), la guerre d’Indochine, voire de Corée, la guerre d’Algérie et, pour ceux qui n’ont pas choisi la révolte ou la vie civile, la modernisation de l’armée, l’évolution de ses moyens, de ses priorités et de ses structures. Evitant volontairement de ne pas raconter, comme le font tant d’ouvrages militaires , que les moments spectaculaires ou exaltants, Pierre Pellisssier a tracé l’histoire réelle des trajectoires accomplies par les cyrards, si différentes en général de celles qu’ils imaginaient en recevant le casoar, un soir d’été, à Coëtquidan.

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Richard Pierre – Cinq ans prisonnier chez les Viets

Richard, Pierre
Cinq ans prisonnier chez les Viets, Editions de la Serpe, 1964.

Le 2 novembre 1949, le lieutenant Richard, chef de poste à Xieng Kho, est encerclé et attaqué par près de 600 Vietminhs. Après une résistance acharnée le poste est submergé et le lieutenant Richard, blessé à la racine du bras est capturé. Il sera “opéré” sur une civière, sans anesthésie et perdra donc son bras droit.

Il est évacué sur le camp des prisonniers des officiers et là il subit la manipulation intellectuelle des régimes communistes : le lavage de cerveau et l’endoctrinement.

Il fut libéré avec les autres officiers en septembre 1954

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RIGNAC Paul – Une vie pour l’Indochine Claude Guioneau

La famille Guioneau vécut en Indochine pendant la plus grande partie de la période coloniale. Grâce aux talents de photographes de Roger Guioneau et de son fils Claude, on dispose de témoignages exceptionnels sur la vie quotidienne d’une famille de coloniaux, des débuts du XXe siècle aux premiers temps des indépendances. On découvre, non pas des « colonialistes », mais des gens ordinaires, une famille de négociants bordelais, confrontés à des évènements extraordinaires. Une famille sans histoires confrontée à l’Histoire. Loin des excès de l’apologétique de l’empire triomphant comme de ceux du dénigrement anticolonialiste, le témoignage de Claude Guioneau remet des pendules à l’heure en nous montrant un aspect méconnu de la colonisation: la réalité quotidienne d’une famille de colons. C’est tout simple, mais les conflits idéologiques qui polluent la recherche historique ont longtemps nuit à l’expression de ces choses simples. La biographie de Claude Guioneau est beaucoup plus qu’un album photographique, car les circonstances ont fait que cette vie a été émaillée d’évènements majeurs et de rencontres avec des personnages importants qui ont marqué l’histoire de l’Indochine française. Si la résistance contre les Japonais, la retraite de la colonne Alessandri et les relations privilégiées de la famille Guioneau avec le général LecLerc en constituent les points culminants, le lecteur aura la surprise d’en découvrir beaucoup d’autres qui font de cette vie étonnante un fil conducteur entre de multiples facettes de la colonisation française en Indochine.

Juriste de formation, Paul Rignac s’est mis au service d’associations humanitaires travaillant dans les pays de l’ancienne Indochine. Ses voyages en Asie du Sud-Est et ses nombreuses interviews d’anciens combattants ou de témoins enrichissent une approche anticonformiste de l’Histoire qu’il a déjà exprimée dans « Indochine, les mensonges de l’anticolonialisme » et « La guerre d’Indochine en questions » ainsi que dans de nombreux articles de presse. Paul Rignac signe ici son troisième ouvrage.

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