ANAPI

Statut des prisonniers

Le vote de cette loi, qui devait apporter aux anciens prisonniers du Viet Minh la réparation des souffrances subies pendant leur captivité et de leurs conséquences physiologiques et psychologiques, autant que faire se peut, a été l’un des objectifs majeurs choisis par ceux qui ont créé l’ANAPI, et sans doute une de leurs plus belles réussites.

Cette action a été collective. Des centaines de membres de l’ANAPI ont uni leurs efforts pour la mener au succès, les participations les plus modestes ayant contribué à la réussite des acteurs les plus importants, et il n’est guère possible de tous les citer.

En 1985, René Navarre entreprend les premières démarches au Ministère des anciens combattants, pour demander l’étude des conséquences de la captivité subie par les anciens prisonniers du Viet Minh, démarches restées sans résultat.

La même année, André Vichard entre en contact, grâce à Monsieur Billardon, député-maire d’Autun, avec Monsieur Laurain, Ministre des anciens combattants et député de Metz, pour présenter la même requête. Et le colonel Bonnafous soutient une thèse de doctorat recensant l’étendue et la gravité des conséquences précitées.

Fin 1985, Pierre Mariani adresse plusieurs courriers pour formuler la même demande au Président de la République, François Mitterrand, au Premier Ministre, Laurent Fabius, au Ministre de la Défense, Paul Quilès et à Jean Poperen qui, en 1975, était intervenu à la Chambre des Députés pour que justice soit rendue aux prisonniers du Viet Minh.

Début 1986, une première proposition de loi est rédigée par le docteur Jean-Louis Rondy.

Au cours de l’été 1986, le député Jean Brocard met au point le texte définitif de la proposition de loi, à partir du premier jet établi par le docteur Rondy et d’un ancien projet préparé par le député Jean Laurain. Il présente cette proposition de loi à l’Assemblée Nationale une première fois le 24 mars 1987, et une seconde le 6 juillet 1988. Plusieurs formations politiques la reprennent à leur compte.

Pierre Mariani confie alors à quatre membres de l’ANAPI, qui forment le « Bureau Parisien », l’initiative des contacts et des démarches susceptibles d’atteindre le but fixé : le général de Sesmaisons, le médecin-général inspecteur Gilbert Pérot, le colonel Eric Weinberger et André Saint-Georges.

Ces derniers rencontrent un très grand nombre de personnalités politiques à l’Elysée, au Cabinet du premier ministre, au Sénat, à l’Assemblée Nationale et au Ministère des anciens combattants. Jack Bonfils organise l’envoi d’une plaquette documentaire à de nombreux responsables politiques.

La proposition de loi devient alors un projet de loi, qu’André Méric, Ministre des anciens combattants, remet au premier ministre Michel Rocard en octobre 1988.

Le texte définitif de ce projet de loi est mis au point par Mademoiselle Doucet, conseillère technique au cabinet du ministre des anciens combattants. Elle consulte de nombreuses fois, à cette fin, Eric Weinberger et André Saint-Georges.

Au printemps 1989, ces deux derniers mettent au point une seconde plaquette documentaire avec l’aide du SIRPA (Service d’Informations et de Relations publiques de l’armée). Cette plaquette est envoyée aux mille parlementaires au Sénat et à l’Assemblée Nationale ; elle est ensuite remise à chacun d’eux, dans leurs circonscriptions respectives, par des délégations d’anciens prisonniers qui sont leurs électeurs.

Après plusieurs péripéties, le projet de loi est proposé aux Conseil des ministres le 22 novembre 1989. Approuvé, il est voté à l’unanimité, le 15 décembre au Sénat à la suite d’un rapport établi par Monsieur Prouvoyeur, et le 18 décembre à l’Assemblée Nationale après une présentation par Jean Laurain.

La loi 89-1013 est signée le 31 décembre 1989 par Messieurs Mitterrand, Président de la République, Michel Rocard, Premier Ministre, Jean-Pierre Chevènement, Ministre de la Défense, Pierre Bérégovoy, Ministre des Finances et André Méric, Secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants.

Elle reconnaissait les droits des anciens prisonniers du Viet Minh, pour la plupart d’entre eux.

Mais elle excluait du statut un nombre significatif de prisonniers ayant été détenus moins de trois mois. A l’automne 2000, le contrôleur-général Bonnetête créa une commission des prisonniers ainsi lésés dont il confia la présidence à Serge Fantinel.

En 2002, il mena une étude générale du sujet qu’il soumit, le 30 avril, aux autorités du ministère des anciens combattants. En août 2002, Monsieur Hamlaoui Mekachera, Ministre des anciens combattants, annonçait que les anciens prisonniers concernés étaient officiellement reconnus par le gouvernement français. Ils ont maintenant droit au statut à condition qu’ils aient au moins une infirmité pensionnée au titre des décrêts.

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La mémoire historique

La quasi-totalité des prisonniers du Viet Minh s’étaient murés dans le silence après leur libération, blessés au fond d’eux-mêmes par les conditions d’une captivité inhumaine, mais aussi par l’indifférence suspicieuse qui les entourait.
Lorsqu’ils se retrouvèrent, en 1986, leur solidarité ranimée leur rendit une certaine confiance en eux, et un nombre significatif d’entre eux se mit à écrire des livres afin de témoigner de l’horreur vécue, et de se libérer du poids qui les oppressait.

Mais tous n’étaient pas capables d’écrire un livre. Beaucoup, pourtant, ressentirent de plus en plus intensément le besoin d’attester et de s’épancher en décrivant le vécu de l’enfer des camps.

Informé de leurs productions, le général Bruneau, président national en 1997, décida d’en organiser le recueil, l’étude, et de garantir leur pérennité comme leur plus large diffusion.

A la demande de Gilbert Rémy, président de la délégation Charentes, le conseil d’administration réuni à Biarritz le 22 mai 1997 à l’occasion du congrès annuel, constitua un « Comité de lecture » composé de douze volontaires à qui fut confiée cette mission. Il demanda à André Saint-Georges d’en prendre la présidence, ce que ce dernier accepta.

Les auteurs des témoignages adressèrent leurs textes à André Saint-Georges, qui les fit reproduire et les adressa, pour étude, aux membres du Comité. Ces derniers furent ensuite réunis à Paris pour estimer la valeur de chaque témoignage et décider de son devenir.

Tous furent classés dans les archives nationales de l’ANAPI.

Les plus valables et les plus documentés furent envoyés aux trois centres nationaux de la Mémoire Historique, où ils sont à la disposition des consultants :

  •         la Délégation à la mémoire et à l’information historique (Fonds documentaires de la Bibliothèque)
  •         Secrétariat d’Etat aux anciens combattants – 37 rue de Bellechasse – 75700 Paris 07 SP
  •         les services historiques de l’Armée de terre (Fonds privés)
  •         Fort de Vincennes – B.P. 107 – 00481 Armées
  •         la commission d’histoire de la guerre,
  •         Fonds privés des archives départementales du Rhône – 92 rue de Marseille – 69007 Lyon.

Enfin, les meilleurs témoignages furent envoyés à des journaux et des revues, aux fins de parution dans leurs colonnes : Le Déporté, le Journal des Combattants, le Casoar, l’Epaulette, le Journal des enfants de troupe, la Charte, la Koumia, Képi Blanc, Historia, Rizières et djebels, Col bleu et SNAAG Actualités.

Les résultats des travaux des premières réunions ont été les suivantes :

  •         58 témoignages ont été recueillis et classés dans les archives nationales de l’ANAPI.
  •         51 d’entre eux ont été mis à la disposition des chercheurs et des historiens dans les trois centres nationaux de la mémoire historique, dont 45 ont été écrits par des prisonniers du Viet Minh et 6 par des prisonniers des Japonais.
  •         17 de ces 51 textes ont été envoyés aux douze journaux et revues précités, 16 concernant les camps Viet Minh et 1 les camps japonais.

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École maternelle de Saïgon

La construction et l’ouverture d’une école sont toujours des pas vers la liberté et la démocratie. »
André SAINT-GEORGES
Vice-président national de l’ANAPI
Ancien inspecteur de l’éducation nationale

Cette école maternelle

est destinée aux enfants abandonnés des rues de 3 à 7 ans. A l’âge de 7 ans, ils entreront dans les écoles, puis les lycées.

Fin 2001, Mme TRAN TO NGA proposa à Jack BONFILS de faire construire une grande école maternelle, à Saigon, sur un terrain de 3 500 mètres carrés appartenant à sa famille, au coeur de Saigon.

Des partenaires vietnamie

ns assurèrent le financement de 60% du coût total de la construction.
Cette école fut inaugurée en 2002. Elle accueille 200 élèves, dont 80 % sont des enfants abandonnés.

Devant la réussite de cette école Jack BONFILS a demandé au Conseil d’Administration de l’ANAPI du 13 mai 2003, et à l’Assemblée Générale du 14 mai, de bien vouloir accepter le principe de la construction d’une annexe à cette école.

L’annexe à l’école maternelle de Saigon devrait ouvrir ses portes courant 2004. Elle pourrait recevoir entre 180 et 200 nouveaux élèves.

L’école maternelle à Saïgon

Une salle de classe

le réfectoire

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École de Dong-Khé

La construction et l’ouverture d’une école sont toujours des pas vers la liberté et la démocratie. »
André SAINT-GEORGES
Vice-président national de l’ANAPI
Ancien inspecteur de l’éducation nationale

C’est une école de 8 classes qui fut inaugurée en mars 2003.

Le 22 mars 1999, lors d’un séjour à Hanoi, Jack Bonfils devait rencontrer, chez l’Ambassadeur de France, une trentaine d’invités vietnamiens, leurs épouses et des enfants de deux générations. Ces Vietnamiens étaient des survivants du Bataillon de partisans de Caobang que commandait le lieutenant VILTARD, disparu dans la tourmente d’octobre 1950.

Il fut possible de renouer avec ces survivants, originaires de l’ex. RC4 entre That-Khe et Dong-Khe, qui passèrent tous de vingt à trente ans dans les camps de rééducation. Les enfants faisaient plus de vingt kilomètres à pied par jour pour se rendre à l’école de That-Khe, car Dong-Khe n’offrait aucune possibilité.

Cette construction exceptionnelle fut réalisée sous l’autorité du Maire. L’école fut inaugurée en mars 2003.

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École de Tuyen-Quang

La construction et l’ouverture d’une école sont toujours des pas vers la liberté et la démocratie. »
André SAINT-GEORGES
Vice-président national de l’ANAPI
Ancien inspecteur de l’éducation nationale

C’est à Tuyen-Quang qu’est construite une école francophone pour 200 élèves.
Elle est dotée de 31 ordinateurs bilingues.
Qui se souvient de ce village et de ses « pavillons noirs » ? C’est actuellement une grande ville moderne de plus de 800 000 habitants.
C’est en ce lieu qu’est construite notre première école francophone.

Les enfants de l’école de Tuyen-Quang

31 ordinateurs ont été financés par l’ANAPI pour les écoliers.

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École de Huoi-Loi

La construction et l’ouverture d’une école sont toujours des pas vers la liberté et la démocratie. »
André SAINT-GEORGES
Vice-président national de l’ANAPI
Ancien inspecteur de l’éducation nationale 

Elle est située à 12Kms au nord de Dien-Bien-Phu dans le village de Huoi-Loi.

Pour y accéder il a fallut construire également un pont et une route.

C’est le 17 mars 1999 à Nam Dinh, après un déjeuner officiel et le départ du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et celui de l’Ambassadeur de France à Hanoi, que le Maire de Dien Bien Phu fit savoir aux représentants de l’ANAPI qu’il souhaitait les recevoir à la Mairie entouré de tous les membres de son conseil municipal.

Peu après, le Maire de cette grande ville de 200 000 habitants, capitale administrative du Vietnam, invita Jack BONFILS à l’accompagner avec ses plus proches collaborateurs. Le groupe, trente minutes plus tard, parvint au pied d’une grande colline, puis suivit une piste pendant quarante minutes.



Les enfants de l’école de Huoi-Loi

Là, les voitures durent s’arrêter, la piste étant interrompue par un ravin au fond duquel coulait un torrent. Le groupe s’engagea sur un tronc d’arbre pour passer sur l’autre rive et parvenir au village de Huoi-Loi, où il fut reçu par le maire.

II fut expliqué aux représentants de l’ANAPI qu’en hiver l’eau du torrent montait de trois à quatre mètres, que les paysans devaient faire un grand détour pour se rendre aux marchés de Dien Bien Phu et qu’il n’existait aucune école.

Ce fut l’occasion d’un second appel aux adhérents de l’ANAPI, aux Anciens de la Légion et aux autres associations d’Anciens Combattants. C’est ainsi que furent construits l’école de Huoi-Loi, une route de cinq mètres de large et un pont. Elle fut inaugurée le 19 mars 2001.

Le torrent traversé sur un tronc d’arbre

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École de Duba

La construction et l’ouverture d’une école sont toujours des pas vers la liberté et la démocratie. »
André SAINT-GEORGES
Vice-président national de l’ANAPI
Ancien inspecteur de l’éducation nationale

Elle est située à 100 Kms au nord ouest d’Hanoi et comporte 7 classes en primaire et 7 classes en Secondaire. L’encadrement est religieux.

C’est en 1995 que Soeur Germaine NGUYEN de Notre Dame des Missions, à Lyon, demanda de faire construire deux grandes écoles à Duba à cent kilomètres au nord de Hanoi, à I’ouest de Vietri, où bien des prisonniers du Viêtminh devaient retrouver la liberté entre 1952 et 1954.

II s’agit d’une région entièrement catholique, abandonnée par le régime communiste dès 1954.

L’ANAPI devait y faire construire une école primaire de sept classes et un collège de sept classes. C’est le plus grand établissement scolaire de toute la région. II est dirigé par un abbé qui, depuis peu, est le Maire de cette grande commune. II dispose d’une équipe d’enseignants très solide, en mesure d’accueillir 1 200 à 1 400 enfants par jour, en les divisant en trois groupes : chaque groupe suit quotidiennement trois heures d’enseignement général et une heure de catéchisme.

Père Nguyen-Gia-Nhang entouré des responsables qui assurent le fonctionnement des écoles de Ngô-Xa.

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Reconstruction de la cathédrale de Phu-Oc

La cathédrale de Phu-Oc, située à 100 Kms au sud d’Hanoï et à 3 Kms de Nam-Dinh fut entièrement reconstruite avec l’aide de l’ANAPI.

La cathédrale de Phu-Oc fin 1999

En février 1993 , à la demande du Colonel TRAN DINH VY qui fut un ancien du Commando « VANDEN » et qui est né près de Phû-Oc, et après avoir obtenu l’accord du Bureau National de L’ANAPI, fut lancée la reconstruction complète de la cathédrale de Phu-Oc, située à cent kilomètres au sud de Hanoï et proche de la grande ville de Nam Dinh. Cette cathédrale, construite en 1928, avait été détruite en 1968 par l’aviation américaine. Elle fut inaugurée officiellement en mars 1999.

C’est une réalisation surprenante. Cette cathédrale peut accueillir plus de 5000 personnes. La reconstruction huit fois supérieure en superficie à la cathédrale détruite, est un modèle du genre. Pendant plusieurs années, sur le système du trois/huit, trois équipes réalisèrent un exploit puisque cette cathédrale est considérée comme la plus belle du Vietnam, mis à part les cathédrales de Saigon et d’Hanoi, plus anciennes.

 Construction d’un dispensaire à Phu-Oc

A la demande du Maire de Phu-Oc, l’ANAPI a fait construire ce dispensaire situé à environ 300 mètres de la cathédrale.

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Œuvres sociales

Au-delà de leurs souffrances passées, les survivants et leurs amis surent effacer de leur mémoire des moments atrocement douloureux pour venir en aide, depuis presque dix ans, à ce pays que nous aimons toujours comme nous l’aimions à vingt ans. »

Jack BONFILS

Toutes les œuvres sociales au Vietnam que nous allons décrire n’auraient pas pu voir le jour sans le travail acharné et passionné d’un homme : Jack BONFILS.

Jack BONFILS est né à Saînt-Maixent l’école le 7 février 1921. Après 15 mois de présence en Indochine au 3/3 REI, il fut fait prisonnier du Viet Minh le 15 octobre 1950 au cours des combats de la RC4. Libéré le 11 août 1952, il effectua 23 mois au camp N° 1.

Pour le développement des œuvres sociales de l’ANAPI, il fut efficacement secondé aux Vietnam par Madame TRAN TO NGA depuis 1998.

Mme Trân Qué Nga Directrice de l’école maternelle de Saïgon

Enfin, l’ANAPI tient à remercier tous ceux, personnes physiques ou associations, qui ont contribués par leur dons généreux à l’accomplissement des œuvres sociales au Viêt Nam et tout particulièrement la Légion Etrangère.

Cliquez sur les liens ci-dessous pour découvrir les différentes actions de l’ANAPI au Viêtnam :

L’ANAPI, entre 1994 et 2004, a fait construire 5 écoles au Vietnam :

Contact :
Colonel (er) Jack BONFILS

Co-fondateur de l’ANAPI – Chargé des actions sociales
Villa Vallon Fleuri – 232 chemin Pierre Drevet
69140 Rillieux la Pape

CCP Lyon N°1310242 Z

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Le Bulletin de liaison

Un bulletin trimestriel de liaison dénommé « MAOLEN INFO » regroupe l’ensemble des informations qui concernent l’association et ses membres.

Il est tenu par le Secrétaire Général adjoint.

Il tient son nom du mot vietnamien « maolen » (vite), dont les sentinelles accompagnaient leurs ordres et que chacun entendait « maolen », lequel mot existe bien en vietnamien, mais avec un sens tout à fait différent qui nous a incités à garder ce lapsus calami lorsque nous avons appris notre erreur.

A sa création, « Maolen Info » répondait au besoin de retenir l’attention des membres de I’ANAPI, de maintenir haut leur espoir de voir reconnue la spécificité de leur captivité et de les informer des démarches entreprises pour l’aboutissement de la tâche que leur Association s’était fixée et à laquelle peu croyaient à l’époque.

Le Président Mariani, faisant entièrement confiance à Roger Cornet, lui confia la rédaction de ce bulletin sans aucune directive précise autre que de répondre à I’attente des adhérents.

Celui-ci décida que les textes publiés seraient exempts de toute polémique et que les membres de I’ANAPI pourraient l’utiliser pour toute communication d’intérêt général ou de recherche personnelle de camarades perdus de vue.

La périodicité était irrégulière et répondait à la nécessite d’informer très rapidement ses lecteurs d’événements importants liés principalement à l’obtention de la loi reconnaissant les droits des prisonniers du vietminh et aux démarches à entreprendre pour la sauvegarde de ces droits.

Le premier numéro une seule feuille dactylographiée, parut le 29 mars 1988. Le troisième, en juin 1989, comportait huit pages et avait adopté sa forme actuelle. Ce n’est qu’en octobre 1990 que fut adoptée la périodicité trimestrielle. Le numéro 50 a été publié le 1er janvier 1999.

La loi 89-1013 obtenue et les titres de prisonnier du vietminh étant pratiquement tous octroyés, le contenu de « Maolen » est devenu plus routinier et le nombre de pages, en fonction des articles à publier, est progressivement passé à 16 ou 20.
Après I’éditorial du Président national, on trouve généralement les rubriques suivantes dont la liste n’est ni exhaustive, ni exclusive : changements dans l’organigramme, informations importantes, décisions du Bureau national, dates des cérémonies et informations sur les Congrès nationaux, sur les tenues des permanences « accueil et soutien », mouvements dans les effectifs, changements d’adresse, décorations, communiqués des délégations régionales, annonces de décès, quelquefois de naissances, recherches de camarades dans I’intérêt des familles, conseils pratiques pour les pensions lorsque le besoin s’en fait sentir, publicités pour les bibliophiles et pour les voyages au Vietnam, éventuellement récits de la guerre d’Indochine ayant un lien avec la captivité, jugés utiles à la diffusion de la Mémoire, etc..

« MAOLEN INFO » est servi gratuitement aux membres de I’ANAPI, à la diligence des Présidents des délégations régionales.

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