1. Les otages civils
En décembre 1946 le viêt-minh, en particulier à l’occasion des soulèvements de VINH et surtout HANOÏ s’empara d’otages civils, européens, métis et autochtones. Leur nombre a été estimé dans une étude produite en 1952 à 288 hommes,129 femmes et 25 enfants. Le nombre des enfants est peut être sous-estimé. Il y eut en 1952 également 146 disparus dans ces mêmes catégories de personnes.
Leur internement a été pénible. Les lieux de détention se situaient pour la majorité en NORD-ANNAM et en périphérie du delta tonkinois.
La majorité des hommes disparurent. Des femmes et des enfants furent libérées sous la forme d’une autorisation de rejoindre la zone tenue par le corps expéditionnaire, les dernières libérations se firent en 1953. Les hommes qui survécurent ont rejoint la liberté en 1953 pour quelques franco-vietnamiens et en septembre 1954 pour les rares européens survivants qui avaient d’ailleurs rejoint des camps de prisonniers militaires après deux ou trois ans d’isolement, ainsi que les civils français capturés après 1952 ( commerçants, cadres, aviateurs civils, gardes voies ).
Le grand problème rencontré par les otages civils dans leur réinsertion fut d’ordre matériel, ils avaient pour la plupart perdu leurs familles et leurs biens.
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