La guerre d’Indochine a commencé le 19 décembre 1946 par un coup de force des troupes communistes vietnamiennes (appelées Viet Minh à l’époque) contre le Corps Expéditionnaire Français dans tout le territoire du Viêt Nam.
La situation politico-militaire a débouché alors sur la création de 2 Viêt Nam, le Nationaliste allié à la France et plus tard aux Etats-Unis, le Communiste dirigé dune main de fer par le Parti et soutenu par le bloc communiste dont l’URSS et la Chine.
En 1949, après la victoire totale de Mao Tse Tung sur les Nationalistes chinois, la Chine communiste partageant la même frontière avec l’Indochine, est devenue une formidable base arrière pour le Viêt Minh qui commence à aligner des divisions régulières dès 1950.
Octobre 1950 : Désastre de la RC4 : le Corps Expéditionnaire Français en EO perd en l’espace de trois semaines l’équivalent de 8 bataillons dont 2 paras (1er BEP et 3è BCCP). Dans la foulée, la ville frontière de Lang Son est évacuée sans combat, laissant à l’ennemi un stock énorme de carburant, d’armement et de munitions.
Un vent de panique souffle sur le pays. Le général de Lattre de Tassigny nommé Haut Commissaire et Commandant en Chef le 6 décembre 1950, débarque à Hanoi le 19 décembre.
Par son charisme et son sens du commandement, il arrête de justesse à Vinh Yên aux portes de Hanoi (13-17 janvier 1951) l’armée de Giap galvanisée par sa récente victoire sur la RC4,.
Puis ce sont ses victoires de Dông Triêu (23 -30 mars 1951) et du Day ou bataille du riz (mai-juin 1951). Après quoi le 14 novembre 1951 il lance ses paras sur Hoà Binh, capitale du pays Muong et carrefour vital de communications pour le VM..
Dans le même temps, de Lattre entreprend de développer l’Armée Nationale Vietnamienne afin qu’elle puisse prendre progressivement la relève du Corps Expéditionnaire.
Le Commandant en Chef veut aussi développer et créer davantage d’unités d’intervention comme les bataillons de Parachutistes et de Légionnaires, et ordonne le « jaunissement » de toutes ces unités, c’est-à-dire l’incorporation massive de Vietnamiens.
C’est ainsi que lors de l’opération « Castor » (20 au 22 novembre 1953), les bataillons paras suivant sautent sur DBP avec comme effectifs (Métropolitains / Vietnamiens) :
6è BPC (commandant Bigeard) : 651 / 200 Vietnamiens
II/1er RCP (commandant Bréchignac) : 569 / 400 Vietnamiens
1er BPC (commandant Souquet) : 722 / 413 Vietnamiens
1er BEP (commandant Liesenfeld) : 654 / 336 Vietnamiens
8è BPC (capitaine Tourret) : 2 compagnies de Vietnamiens
5è BPVN (capitaine Bouvery) : 700 / 585 Vietnamiens
. De Lattre a ainsi réalisé la « Vietnamisation » avant l’heure.
Ainsi 550 Officiers et 3200 Sous-Officiers français ont été « Vietnamisés », c’est-à-dire détachés pour servir comme cadres dans les unités vietnamiennes nouvellement levées . Ils sont regroupés, administrativement, dans la Commission Militaire près le Gouvernement Vietnamien, dirigée par le général Spilman Parallèlement le Général en Chef ordonne la création de Bataillons Parachutistes Vietnamiens :
1/ Le 1er BPVN voit le jour le 1-8-51 par utilisation des 2 compagnies parachutistes vietnamiennes existantes et de parachutistes autochtones fournis par le 1er BPC.
2/ Le 3è BPVN est créé le 1-9-52 par transfert du 10è BPCP dissous la veille le 31-8-1952
3/ Le 5è BPVN est créé le 1-9-1953 à partir du 3è BPC. A cette date, les Métropolitains du 3è BPC qui n’ont pas encore terminé leur temps de séjour en Indochine, continuent à servir dans les rangs du nouveau 5è BPVN, lequel aura le plus fort contingent d’Européens parmi les BPVN existants au moment de Dien Bien Phu, soit 17 officiers, 74 Sous/officies et 45 Hommes de Troupe !
4/ Le 7è BPVN est également créé le 1-9-1953 avec les cadres européens d’un Bataillon Kmer dissous.
5/ Le 6è BPVN, première unité à encadrement entièrement vietnamien est mis sur pied le
1-3-1954.
Beaucoup de récits ont été écrits sur Diên Biên Phu et ses défenseurs, en particulier les 6 bataillons de parachutistes qui ont constitué jusqu’au bout le principal corps de bataille.
On ne le dit pas assez, mais près de 50% de la garnison de DBP étaient des Indochinois (si on veut bien compter les 2400 PIM (2) qui ont payer un lourd tribut dans la bataille).
Sur les milliers de parachutistes qui ont laissé leur vie à Diên Biên Phu et ensuite dans les camps d’extermination Viet Minh , une bonne moitié était vietnamienne.
Le 5è BPVN quant à lui, a perdu la quasi-totalité de son effectif,
Je me bornerais à parler du 5è BPVN. dans ce haut fait d’armes des Paras.
Le matin du 20 novembre 1953, l’opération « Castor » est déclenchée avec le largage de 3 bataillons (6è BPC, II/1er RCP, 1er BPC) suivi de 2 autres (1er BEP, 8è BPC) le 21.
Le 22 novembre dans la matinée, le 5è BPVN du capitaine Bouvery. fort de 700 hommes, saute en dernier sur la DZ Natacha.
Après regroupement l’effectif opérationnel du 5è “baouan” est de 114 Européens et 585 Vietnamiens (un 2è Classe européen de la CCB dont le parachute s’est mis en torche s’écrase au sol.
Il est enterré au cimetière de Dien Bien Phu).
Le 11 décembre, le 5è participe à une opération sur la piste de Lai Châu au nord de Diên Biên Phu, de concert avec le 1er BEP et le 8è BPC.
Il est sévèrement accroché le 13 décembre, l’engagement est dur au milieu d’une brousse qui prend feu. Ses pertes se montent à 25 tués dont 7 Européens et une cinquantaine de ‘blessés sans que le BEP puisse intervenir.
Le 16 le bataillon rentre à Diên Biên Phu et occupe le PA Anne-Marie. D’après un officier de ma connaissance qui a vécu cet engagement de près, aucun autre commandant de bataillon n’aurait fait mieux que le capitaine Bouvery, mais celui-ci est quand même révoqué par le colonel Langlais.
Le 18 décembre 1953, le capitaine Botella prend le commandement du bataillon ..
Le 25 janvier 1954, avec un effectif de 642 hommes dont 71 Européens, il quitte Diên Biên Phu par air pour rejoindre Hanoi.
Le 13 mars 1954 à 17 heures 15, l’ensemble du camp retranché subit un barrage d’artillerie d’une rare violence.
Toutes les mesures de contrebatterie apparaissent inefficaces.
Sur Béatrice, le 3e bataillon de la 13e DBLE disparaît sous un déluge de feu. Au bout de deux heures de bombardement, l’assaut est mené par deux régiments de la division 312.
Malgré des pertes énormes, les bo doïs poursuivent leurs attaques, poussés par leurs officiers et les commissaires politiques. Vers 3 heures du matin, ils sont maîtres de la position.
Le matin du 14, les chasseurs-bombardiers Bearcats qui n’ont pas été détruits sur la piste d’atterrissage, quittent Diên Biên Phu en catastrophe. Désormais l’appui aérien ne peut provenir que des bases du delta, distantes de 300 km
Le matin de la même journée à Hanoi, le 5è BPVN est mis en alerte aéroportée et revient à Diên Biên Phu dans l’après-midi du 14-3-54.
Les premières vagues sont prises à partie par un vif harcèlement de 105 à leur arrivée au sol, le reste du bataillon doit être largué sur des DZ de secours près du PA Isabelle à l’autre bout méridional du camp retranché.
Le regroupement est terminé vers 18 heures et le 5è BPVN reçoit l’ordre de défendre le PA Eliane 4.
Le deuxième objectif de l’ennemi est le PA Gabrielle défendant le terrain d’aviation et tenu par le 5e bataillon du 7e RTA dont les blockhaus sont réputés être les plus solides du camp retranché.
A 21:00 du 14, l’ennemi attaque Gabrielle et lance une action de diversion sur Eliane et se heurte au 5è BPVN.
Après deux heures de préparation d’artillerie, les troupes communistes montent à l’assaut de Gabrielle sans succès.
En quelques heures la division 308 est saignée à blanc. Vers 03 :00, le régiment 165 de la division 312, qui n’a pas été engagé sur Béatrice, prend la relève. Lentement les défenseurs sont submergés.
Le 15 mars à 07 :00, contre toute attente, le 5è BPVN reçoit l’ordre de contre-attaquer pour reprendre Gabrielle.
Cet ordre vient du colonel Langlais, très entier de caractère, qui a même déclaré auparavant que si on lui envoyait un bataillon d’autochtones, il les désarmerait et en ferait des coolies !
Au moment où Gabrielle allait tomber, Langlais disposait déjà sur place de 2 bataillons paras « frais », les 1er BEP et 8è BPC, qui ont déjà fait les jours précédents des exercices de contre-attaque avec appuis de blindés au profit des points d’appui.
Malgré l’étonnement et les protestations des chefs de corps concernés, c’est le 5è BPVN malmené par l’artillerie adverse à l’arrivée au sol, encore fatigué par le saut et le regroupement, et n’ayant pas encore reconnu le terrain, qui est désigné pour reconquérir Gabrielle.
Toujours d’après quelques anciens, il aurait fallu un « Bigeard » ou une autre forte tête à la tête du 5è pour présenter ces arguments à Langlais et résister à cet ordre suicidaire.
A 07 :15, le bataillon se portant sur la piste Pavie, est pris à partie à hauteur de Claudine I par un violent tir de barrage de 105. Il traverse ainsi sous le feu la moitié du camp retranché et vient se placer derrière deux compagnies de Légionnaires du 1er BEP (seule concession du colonel Langlais) qui progressent dans le sillage des chars M24.
La contre-attaque atteint le gué de Ban Khê Phat, mais à ce moment, après quelques coups de réglage, un violent tir d’artillerie s’abat sur les parachutistes.
La moitié environ du bataillon franchit le barrage, mais un lieutenant vietnamien panique et abrite sa section sur place, bloquant le passage aux 2 compagnies qui suivent.
A 08 :00, ceux du 5è BPVN qui ont pu passer avec les éléments du 1er BEP et les chars, atteignent les premières pentes de Gabrielle. Un bataillon VM se dévoile.
Le commandant de Seguin-Pazzis qui commande l’opération rend compte que le 5è ne suit pas et demande du renfort pour réoccuper le point d’appui. Mais pour le PC, il ne s’agit plus que de récupérer les survivants du point d’appui.
A 08 :30, ceux-ci rejoignent les chars qui sont aussi cloués au sol. A 08 :45, le 1er BEP qui a subi de lourdes pertes par l’artillerie ennemie, reçoit l’ordre de se replier.
Le 5è BPVN installé au Radier protège le mouvement. A cet instant critique, toujours selon des amis anciens du 5, si l’armée VM était douée d’initiative, elle aurait pu talonner les paras en pleine retraite et menacer directement le PC GONO Claudine !.
Pour les hommes du 5, l’heure de la sanction sonne, bien qu’ils ne soient pas entièrement responsables de l’échec de cette opération mal conçue. (Les officiers du 1er BEP seront toujours persuadés que si Langlais avait engagé leur bataillon dans son ensemble, Gabrielle pouvait être sauvé).
Le lieutenant Pham van Phu commandant la 2è compagnie du 5, propose de fusiller deux de ses chefs de section qui n’ont pas été à la hauteur, mais le commandant Botella se contente de les dégrader et d’exclure de son bataillon tous ceux qui ne se sont pas conduits irréprochablement (Pham van Phu se suicidera en tant que général commandant le 2è Corps d’Armée Sud-Vietnamien, lors de la chute de Saigon).
Jusqu’à la chute du camp retranché, le 5è BPVN comme toutes les autres unités d’intervention, sera constamment sur la brèche pour contenir les attaques ennemies, contre-attaquer et réoccuper les positions perdues.
C’est surtout à l’échelon compagnie qu’il intervient souvent sur les PA Dominique, Eliane et Huguette. Le 27 mars, le bataillon est chargé de la mission principale d’une opération pour dégager Huguette 6, il nettoie 2 tranchées VM et refoule l’ennemi jusqu’au nord du Radier.
Le 1er avril, en raison des pertes subies, le 5è BPVN est réorganisé à 3 compagnies réduites. Les derniers jours voient ce qui reste du bataillon résister sur les Elianes.
A 10 :30 du 7 mai, une dernière poussée VM submerge Eliane 4 défendue par une douzaine de « baouwans » encore valides.
Un caporal ayant ensuite servi sous mes ordres m’a décrit les conditions dantesques des derniers jours : abruti par le manque de sommeil, on ne savait même plus si c’était le jour ou la nuit tant la fumée des explosions obscurcissait le ciel, constamment tenaillé par la faim et la soif car la corvée des PIM n’arrivait presque plus, le nombre des copains qui s’amenuisait, l’odeur pestilentielle des centaines de cadavres…
A partir du 14 mars, date de son retour à Diên Biên Phu, et jusqu’à la fin le 7 mai 1954, le 5è BPVN aura perdu (tués et disparus) 709 hommes, se répartissant ainsi :
1/ 25 officiers dont 13 Vietnamiens et 12 Européens
2/ 91 sous-officiers dont 49 Vietnamiens et 42 Européens
3/ 593 hommes de troupe dont 567 Vietnamiens et 26 Européens
Comme les autres bataillons parachutistes de Diên Biên Phu , le 5è BPVN est décoré de la Croix de guerre des TOE avec palme. Il na pas démérité.
La Guerre d’Indochine qui s’est terminée tragiquement par la bataille de Diên Biên Phu en mai 1954, a été l’âge dor des opérations aéroportées (on a compté quelques 150 allant du largage dune compagnie à celui dun GAP de 2 à 3 bataillons).
La deuxième Guerre d’Indochine ou Guerre du Viêt Nam faussement appelée « guerre américaine », a commencé peu après le départ du Corps Expéditionnaire Français en 1956 et sest terminée par la chute de Saigon le 30 avril 1975.
L’engagement massif des troupes US a commencé en 1965, lesquelles se sont retirées complètement en 1972 en y laissant seulement des conseillers et une aide matérielle. Les Sud Vietnamiens se sont battus avant, pendant et après leur départ, dépendant entièrement de laide américaine et soumis à des conditions politiques et matérielles qui empêchent toute issue victorieuse.
La progression de l’intensité des combats a poussé le Haut Commandement Vietnamien à développer le Corps des parachutistes par la création d’autres unités :
1/ Le 8è BPVN fut créé le 1-12-1961
2/ Le 2è BPVN le 1-12-1964
3/ Le 9è BPVN le 1-12-1965
4/ Le 11è BPVN le 19-6-1967
5/ Les 12è,14è et 15è BPVN fin 1974
En 1975 la Division Aéroportée SVN verra son effectif porté à 14 000 hommes, répartis en 4 brigades composées chacune de 3 bataillons de paras, 1 bataillon d’artillerie héliportée à 18 tubes de 105, 1 compagnie de commandos, 1 compagnie du Génie, 1 compagnie de Transmissions, 1 compagnie médicale avec capacité d’Antenne Chirurgicale Parachutable.
Le service médical divisionnaire comprend ainsi : 1 médecin par bataillon, 2 médecins 1 pharmacien et 1 officier d’administration par compagnie médicale attachée à chaque brigade, 1 hôpital de 100 lits à la base arrière de Tân Son Nhât avec capacités médico-chirurgicales générales ainsi qu’une maternité de 12 lits pour les familles.
Enfin signalons le Centre d’entretien et de pliage des parachutes hérité du Corps Expéditionnaire et fonctionnant parfaitement jusqu’à la fin avec un détachement d’auxiliaires féminines compétentes.
Les parachutes utilisés étaient au début des T7 (voilure d’abord, mouture 2è guerre mondiale, avec fréquentes torches) puis des T10 américains (suspentes d’abord, plus fiables), avec un court intermède en 1955-56 de TAP660 français (également suspentes d’abord).
Les paras vietnamiens, comme leurs camarades français davant 1954, étaient le fer de lance de toutes les grandes campagnes de la guerre du Viêt Nam et jouaient également les « pompiers » partout où cela allait mal.
Ils ont hérité de leurs frères d’arme français un farouche esprit de corps teinté dun petit complexe de supériorité, un courage au feu certain car « noblesse oblige ».
Comme leurs camarades français, ils sont les seuls au monde à porter le béret rouge tiré à gauche, et non à droite comme les paras des autres pays. Leur Saint Patron est aussi Saint Michel, consacré solennellement Patron des Paras le 13 Juin 1948 à la Cathédrale de Hanoi par les Paras Français et A!!iés !
Jusqu’aux dernières semaines de la guerre, la Division Aéroportée SVN n’a jamais manqué de volontaires.
Les derniers en date, quoiqu’animés de l’esprit para, sont allés au feu sans être brevetés car le temps et les moyens ont manqué.
Il faudrait des pages et des pages pour relater les faits d’armes des Paras Sud-Vietnamiens, leurs sacrifices et leurs pertes.
Je me contenterais de dresser schématiquement un tableau chronologique du déroulement du conflit où ils ont joué un rôle important sinon principal :
1/ Période préparatoire et de pourrissement (1957-1960) : après une courte période de stabilité (1955-57), le Sud grâce à sa jeune armée voulue et créée à ses débuts par le général De Lattre, a pu instaurer une paix relative sur son territoire et surtout acheter du temps pour faire face à l’agression prévisible menée par le Nord.
2/ L’escalade de la guerre (1961-1964) Au mois de septembre 1961 à Hanoi, le Bureau Politique du PCV arrête les plans pour un conflit armé dans le Sud pour les futures années 1961-1964. Pour cela, des troupes régulières parfaitement entraînées vont être régulièrement acheminées par la piste HCM, Les activités de guérilla allant crescendo avec le temps et l’aide apportée par la Chine, l’URSS et autres pays du bloc communiste, pour finir par des batailles rangées de l’importance du bataillon en 1964, puis du régiment en 1965.
3/ La guerre totale avec l’engagement américain (1965-1968) et la présence de divisions Nord Vietnamienes appuyées par des blindés et l’artillerie lourde. Obligé de se défendre, le Sud Viêt Nam a du mobiliser et augmenter progressivement son armée jusqu’à 1 million d’hommes, chiffre énorme pour un si petit pays !
4/ Continuation de la guerre et le désengagement américain (1969-1972)
5/ Le lâchage américain pudiquement appelé « Vietnamisation », le Sud-ViêtNam mène seul une guerre de pauvres (1973-1975) face au Nord de plus en plus puissant grâce à l’aide in conditionnelle des pays du bloc communiste.
6/ La chute de Saigon le 30-4-1975
Limité par le contenu de ces pages, voici quelques épisodes de combat qui, à mon avis, ont marqué ce conflit et auxquelles j’ai participé de près ou de loin (sauf les deux derniẻres campagnes 8 et 9) comme médecin parachutiste pendant 13 ans Ce sont :
1/ Les batailles de Âp Bac en janvier 1963 (défaite) et janvier 1965 (grande victoire !)
2/ L’offensive d’hiver 1964-65
3/ La bataille de la vallée du Ia Drang en novembre 1965
4/ La bataille des Hauts Plateaux en novembre 1967
5/ Campagne du Têt 1968 et la bataille de Khe Sanh
6/ Attaque et Destruction des Unités Nord VN stationnées au Cambodge en mai 1970
7/ L’opération Lam Son 719 au Laos en janvier 1971
8/ L’offensive de l’été 1972 surnommée « l’Eté en feu » J’étais à l”Ecole d’Etat-Major aux Etats-Unis.
9/ La campagne finale de 1975. J’étais directeur de l’Ecole de Santé Militaire.
.
(2)PIM (Prisonniers Internés Militaires), ont le statut de prisonnier de guerre. Très peu désertent chez les troupes communistes durant la bataille.
Dr HOANG CO LAN
-Diplômé de la Faculté de Médecine de Saigon (1957)
-Breveté parachutiste militaire français BP 99115 (1955)
-Médecin Chef de la Division Aéroportée Sud Vietnamienne.
A servi 13 ans (1957-1970) dans les paras, dont 4 comme médecin de bataillon
-Commandant le Service de Santé de lArmée de Terre du Sud VN
-Breveté d’ Etat Major US du Command & General Staff College de Fort Leavenworth, Kansas (Promotion 1971-1972)
-Directeur de l’Ecole du Service de Santé des Forces Armées du Sud Viêt Nam (1972-1975)
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