Par le Colonel Hoang Co Lan
1/ Le Corps Expéditionnaire Français est parti en 1956, mais les nombreuses activités françaises (enseignement, entreprises commerciales, banques..) sont restées. Ce qui rassure et donne une impression de stabilité au pays. On sait que les Communistes sont toujours là malgré le repli de certaines unités pour tromper le monde occidental qui ne demande pas mieux d’être berné d’ailleurs ! Plus tard on a su que beaucoup de Viet Cong ont épousé des femmes sudistes avant de partir au Nord, d’où descendance et taupes sur place le moment venu…Mais pour le moment, on savoure la paix revenue.
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2/ Les premières exactions (tracts, coupures de route, assassinats de cadres gouvernementaux, embuscades…) ont commencé progressivement à partir de 1958-1959.
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3/ Le terme Viet Cong signifie Communiste Vietnamien et rien d’autre, qu’il soit du Nord ou du Sud. Le Front de Libération du Sud Viêt Nam est une invention pour faire croire que c’est une entité spécifique groupant les opposants du Sud au régime Nationaliste de Saigon ! Il est totalement contrôlé par Hanoi et a servi à duper la terre entière pendant tout le conflit.
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4/ Le 6è BPVN est le dernier (1er,3è,5è et 7è) des 5 bataillons de paras créé avant 1955 et dont les cadres étaient entièrement vietnamiens. Du fait de la fin des hostilités après Điên Biên Phủ, il n’a pas participé à des engagements comme les 4 autres unités. Mais dans la création d’unités combattantes paras, on a du y transférer des hommes d’autres formations de la même arme. Le 3è BPVN par contre est créé le 1er Septembre 1952 par transfert du 10è BCCP (10è Bataillon Parachutiste de Chasseurs à Pied) dissous le 31 Août 1952. Les Cadres et Hommes de troupe français non rapatriables, rejoignent automatiquement le 3è BPVN. C’est ainsi que le chef de Corps et beaucoup de cadres étaient des métropolitains jusqu’à fin 1954, remplacés progressivement par des cadres vietnamiens. Sur la touche comme toutes les unités paras de l’époque, le 3è s’est illustré en janvier 1954 à Ban Hine Siu au Laos en stoppant toute une division ennemie.
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5/ Je ne comprends pas la date de 1965 prise comme début de la guerre du Viêt Nam ! Encore une invention des journalistes US ? L’année 1965 a vu le maximum de troupes américaines présentes au Viêt Nam: 500 000. Cette guerre de guérilla d’abord a débuté bien avant, en 1959-1960.
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6/ Il n’y a pas de mauvais soldats, il n’y a que des mauvais chefs ! c’est bien connu…Je n’ai pas souvenir de mauvais comportement au feu parmi les soldats américains, quoiqu’il y avait des unités plus renommées que d’autres : la 1ère Division de Cavalerie (1st Cav Div) et ses 400 hélicoptères, la 101è Div de Paras, surnommée les Aigles Hurlants, qui a sauté en Normandie le Jour J, la 1ère Division d’Infanterie (The Big Red One) qui a subi de lourdes pertes en débarquant à Omaha Beach…Une grosse différence cependant avec nous les combattants Vietnamiens, les Américains qu’ils soient cadres ou simples combattants, aux avant postes, en première ligne ou à l’arrière, ne font qu’un séjour d’un an. Durant cette période, ils jouissaient d’un mois de congé appelé Rest & Recreation (R&R) qu’ils passaient à Hong Kong, en Thalande, à Hawaii… Certains rempilaient pour un 2è séjour. Les 58 000 morts US n’étaient pas uniquement au feu (KIA, killed in action)
Comme Troupes Alliées, il y avait 1 Division Sud-Coréenne de haute valeur combattive au Centre Viêt Nam, 1 Division Thalandaise, les Queen’s Cobras uniquement pour sécuriser la route Saigon-VungTâu, la station balnéaire, un contigent Australien et Néo-Zélandais qui ont participé à quelques combats dans le Sud-Est du pays…L’Allemagne a envoyé un bateau hôpital…
Les Paras Sud-Vietnamiens signaient un contrat de 6 ans renouvelables. Moi-même j’ai porté le béret rouge pendant 13 ans.
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7/ L’Armée américaine est une armée hautement mécanisée et riche en matériel. On compte environ 9 hommes à l’arrière pour appuyer 1 combattant en première ligne. Il faut avoir vu les moyens de cette armée, son organisation et sa logistique… L’armée française aurait gagné “haut la main” la guerre d’ Indochine si elle avait seulement la moitié ou le quart des moyens dont disposait l’armée américaine à l’époque.
Seulement avec le recul du temps, les archives dévoilés, l’analyse des évènements passés, on peut sérieusement se poser la question sur la volonté de vaincre des Américains. Pour des raisons de géo politique, de gros sous ou d’autres raisons inavouables, les Américains n’ont pas voulu gagner la guerre du Viêt Nam. Des généraux américains dont le général en chef Westmoreland, ont déclaré qu’ils ont fait la guerre avec une main liée derrière le dos !
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8/ Le pauvre et petit Sud Viêt Nam a du lever une armée d’un million d’hommes. Nous formions un combattant de base en 4 mois. Ces appelés venaient pour la plupart de la paysannerie ou des classes populaires, nos cadres appartenant pour la plupart à la petite bourgeoisie, sortent des écoles d’officiers dont les premières étaient fondées par le maréchal De Lattre. Nos soldats ont la chance de vivre dans une société démocratique et savent pourquoi ils doivent se battre. Comme dans tous les pays libres, ils avaient le droit d’avoir une famille, des enfants éduqués gratuitement dans l’enseignement public, d’aller en permission durant leur service militaire. Comme dans toute armée du monde, notre armée avait des lâches et des planqués mais aussi des héros, beaucoup de braves, parmi la multitude de soldats qui ont tout simplement fait leur devoir. Vous avez évoqué le problème des désertions qui étaient isolées, épisodiques, mais jamais massives pour passer dans les rangs de l’ennemi (même situation chez les Prisonniers Internés Militaires (les PIM) à Dien Bien Phu. Ces soldats pauvres, souvent seuls loin de leur famille ou de leur région, en opération pendant des semaines, voire des mois, désertent tout simplement pour rentrer à la maison…mais jamais pour passer à l’ennemi ! Ils sont souvent repris, écopent d’une peine de prison et sont souvent réintégrés dans leur unité d’origine, à moins que certains coquins s’engagent dans une autre unité pour se faire oublier et toucher une autre prime d’engagement ! J’ai connu quelques cas de Marines déserter et s’engager ensuite dans les Paras…c’est la guerre et nous ne pouvons pas être trop regardant !
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9/ Le siège de Khe Sanh a duré plus longtemps que Điên Biên Phủ et a étrillé sévèrement 2 divisions Nord Vietnamiennes, la 304 et la 325C qui ont manqué au Politburo de Hanoi pour gagner à Huê lors de l’offensive du Têt 1968. Une partie du périmètre de Khe Sanh était tenue par le 7è Bataillon de Rangers Sud vietnamiens dont la presse US n’a jamais mentionné l’existence…
Les charniers de Huê, les 6000 civils massacrés n’ont pas beaucoup ému les consciences du “Monde libre”, surtout l’opinion américaine manipulée par des salopards de journalistes comme Kronkite. Ceci rappelle le cas des milliers d’officiers polonais massacrés sur ordre de Staline, et dont les fosses communes ont été découvertes par les troupes allemandes à Katyn. A-t-on parlé de cela au procès de Nuremberg ? Pas du tout puisque les Soviétiques assassins y siégeaient comme juges !
La guerre du Viêt Nam était effectivement une guerre à mort entre deux conceptions du Monde. Même maintenant les Communistes nient ce crime et en impute aux Américains et leurs alliés Sud Vietnamiens. C’est génétique, ils n’admettent jamais leurs erreurs ou leurs crimes et célèbrent toujours la bataille de Huê de 1968 comme une grande victoire, la dernière fois encore en février dernier.
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10/ L’Armée Sud-Vietnamienne a combattu seule avant l’arrivée des Américains, ensuite avec les Américains, puis de nouveau seule après le départ des Américains. C’est impossible de citer et décrire ses combats tout le long de ce conflit, mais je ne souhaite pas à n’importe quel petit pays, aussi brave et déterminé qu’il soit, d’être l’allié des Etats Unis. Le Sud Viêt Nam luttant pour sa survie, a été complètement, ou presque complètement ignoré des media américains et du monde occidental, qui ne font que baver sur lui ! Au point où on peut se demander si le “monde libre” n’est pas frappé d’une maladie suicidaire à se faire du mal à soi-même, à glorifier l’ennemi qui vous fait du mal et laisser tomber l’allié fidèle qui compte sur vous ! Le philosophe Raymon Aron n’a-t-il pas dit en 1975 : “l’Amérique a commis le crime de non assistance à une Nation alliée en danger de mort !”
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11/ Commission Internationale de Contrôle. A mon niveau, je n’ai jamais eu affaire à cette commission qui était composée je crois de Canadiens, d’Indiens et de Polonais ou Tchèques, communistes à l’époque. A mon avis cette Commission est une fumisterie, car que pouvait elle contrôler ? Les Américains partis, Nord et Sud Viêt Nam cherchent à étendre leur influence en occupant militairement le terrain au prix d’escarmouches plus ou moins graves. On voyait à la TV ces “contrôleurs” assister à des échanges de prisonniers qui se passaient généralement dans le calme : les prisonniers VC jetant leurs pyjamas de prisonniers au milieu du gué, pour bien montrer leur haine des capitalistes SudVN qui les ont si bien traités et nourris (un prisonnier coco après un séjour dans nos prisons prenaient environ 10kgs). La situation s’anime quand un prisonnier communiste refuse à la dernière minute de rejoindre le camp Socialiste..! Scandale…! ces messieurs de la Commission interrogent longuement le réfractaire, prennent son nom..et finalement doivent le laisser retourner dans sa prison sudiste infiniment plus confortable que le paradis socialiste qu’il a connu auparavant.
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12/ Poser cette question, c’est montrer au grand jour la politique insensée voire criminelle des Etats Unis qui nous ont imposé cette forme aberrante de guerre : à savoir, l’ennemi nous attaque chez nous, mais nous n’avons pas le droit de l’attaquer chez lui. nous avons juste le droit de nous défendre sur notre sol tout en subissant les foudres de la presse de notre propre camp! C’était donc une guerre perdue d’avance.
Nos avions n’avaient pas le rayon d’action nécessaire pour aller bombarder Hanoi et revenir. Pendant de longues années, l’ennemi avait des bases importantes au Laos et au Cambodge. De là il menait la guerre chez nous (quelquefois aux portes mêmes de Saigon), et se retirait ensuite dans leurs sanctuaires pour se reposer et se réapprovisionner, cependant nous ne pouvions pas les poursuivre au-delà de notre frontière ! C’était ubuesque ! Ce n’est qu’au début de 1970, le président Nixon a enfin donné l’ordre de franchir la frontière cambodgienne pour anéantir l’important centre de commandement ennemi appelé Cuc R. Après un blitzkrieg de blindés, nous avons atteint l’objectif mais l’oiseau s’est envolé (probablement prévenu). Il ne restait que la piétaille et un important dépôt d’armes +++ (de ma vie je n’ai jamais vu autant d’armement capturé, il y avait même un hôpital sous-terrain) Un sentiment d’amertume et de dégoût nous a tous envahis, eh oui les Américains ont voulu donner aux cocos Viets une dérouillée magistrale mais n’ont pas voulu les anéantir! La perte de l’important arsenal communiste ne changera pas d’un iota le déroulement du conflit, les Russes ou les Chinois les approvisionneront de nouveau vite fait !
Un seul chef de guerre a clamé haut et fort qu’il fallait porter la guerre au Nord, sinon c’est la défaite assurée. Simple logique ! C’était le général Dô cao Tri ancien parachutiste français et vrai chef de guerre. Il a tellement assené cette vérité à qui veut l’entendre que son hélicoptère a explosé en vol, entrainant en même temps dans la mort le reporter François Sully… Pour les politiciens et autres stratèges de haut vol US, Dô cao Tri est un homme dangereux, car on risque de le voir un beau matin, franchir le 17è parallèle, soit la frontière Nord-Sud avec ses hommes, et mettre en l’air toute la stratégie bancale établie par Washington jusque là !
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13/ Comme je l’ai déjà exposé, qui paie commande. Le pauvre Sud Viêt Nam au final dépendait entièrement des Etats Unis et de leur politique. L’abreuver d’injures et le laisser tomber au moment opportun, c’est comme prétendre qu’un chien est enragé pour pouvoir l’abattre ! Durant l’Offensive du Têt 1968, un général d’armée aérienne américain, William Wallace Momyer, commandant l’aviation US dans le Pacifique Sud, m’avait dit en aparté, que l’Amérique pouvait même ramener le Nord Viêt Nam à l’âge de la pierre en quelques semaines si elle le voulait (“With the means I have, I can bring North Viêt Nam back to the Stone Age in few weeks”)
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14/ Début Janvier 1974, la Chine a envoyé une petite escadre attaquer les iles Paracels au large des côtes Sud vietnamiennes. Ces Iles étaient vietnamiennes et faisaient parti de l’Indochine du temps de l’administration française. L’aviation Sud-Vietnamienne (des dizaines de chasseurs F5) montant de Saigon n’avait pas le droit d’intervenir (ordre américain), alors que les avions chinois n’avaient pas le rayon d’action nécessaire pour venir de la Chine (Ile de Hai Nam). Nous avons perdu ces Iles après un combat naval inégal, nos marins survivants ou blessés voguant sur des canots de sauvetage, n’ont pas été secourus par la 7è Flotte US en dépit de toutes les règles internationales en Mer !
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15/ Avec le conflit qui dure, l’Armée Sud-ViêtNamienne s’est aguerrie au fil du temps, et je défie n’importe quelle armée de n’importe quel pays tenir et combattre tout en se renouvelant et combler les vides dans ses rangs comme nous autres. Mais s’il faut nommer une troupe sortant du commun, ce sont alors mes frères d’arme de la Division Aéroportée forte de 12 000 hommes, et ne manquant jamais de volontaires même quand tout s’écroulait autour d’eux. Des jeunes allant au combat, sans être brevetés parachutiste, car on n’avait plus le temps… On a signalé à la fin des cas de jeunes officiers dégoupillant ensemble une grenade… Des héros, il y en avait et je commettrais une injustice à en vouloir nommer que quelques uns…
NB J’ai rencontré fortuitement le général d’Aviation W.W. Momyer durant l’Offensive du Têt à Saigon en Février 1968. Il a commencé sa carrière comme pilote de chasse durant la 2é Guerre Mondiale en Europe, et a même obtenu la Légion d’Honneur. Après divers Commandements, dont celui de Commandant l’Aviation Alliêe pendant la Guerre de Corée, il était à l’époque USAir Force Commanding Officer de toute l’Aviation US dans le Pacifique, en plus du poste de Général responsable du secteur Air du MAC-V (Military Assistance VN) A une de mes questions, lui-même a déclaré qu’il pouvait raser le Nord Viêt Nam en quelques semaines..! Je ne cite que les B-52 basés en Thailande et qui pouvaient tout raser avec une précision chirurgicale…J’en ai fait l’expérience en opération quand j’étais Paras!
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16/ Que penser de la limitation des opérations militaires durant le conflit ? Poser cette question, c’est montrer à la terre entière l’attitude insensée voire criminelle des Etats Unis qui nous ont imposé cette forme de guerre : L’ennemi nous attaque mais nous n’avions pas le droit d’aller l’attaquer chez lui, sauf de nous défendre sur notre territoire tout en subissant les foudres de la presse de notre propre mentor ! C’était une guerre perdue d’avance.
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17/ C’est criminel et indécent de voir la presse internationale nous tomber dessus à bras raccourci pendant des années et des années. La propagande et le mensonge sont des spécialités communistes. L’Agit-Prop russe a joué un grand rôle et a parfaitement réussi à pervertir la majorité des journalistes occidentaux. La terreur idéologique en somme, qui se prolonge maintenant avec le “politiquement correct” dans la presse et à la télévision. J’ai déjà parlé des désertions dans les Forces Armées du Sud, qui ne posent vraiment pas problème. La division de notre classe politique avant 1975, n’est rien à côté de ce qui se passe actuellement en France. Compte tenu de la guerre, nos élections présidentielles par exemple, étaient plus dignes que celles récentes aux Etats-Unis ! La campagne électorale idem.
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18/ Ce qui nous manque pour gagner ? L’aide militaire mais surtout l’appui politique de l’Amérique, qui nous a sacrifiés au sens propre du terme. Durant les dernières semaines, voyant que des unités SVN continuaient à résister, Kissinger a eu ce mot atroce : pourquoi ces types ne meurent ils pas vite (why don’t those people die fast ?). Avec le temps, c’était clair comme l’eau de roche: tout cela était voulu ! Ordre décousu donné 2 jours auparavant à un Corps d’Armée sur les Hauts-Plateaux ( 2 divisions d’Infanterie sans compter les unités d’appui annexes, la population civile…) de se replier sur la N7, cette route non utilisée depuis la guerre d’Indochine par le Corps Expéditionnaire Français (Opération Eglantine). Aucun plan de repli, d’ouverture de route, d’éléments de recueil jusqu’à la Côte, pas de couverture aérienne, aucun pont détruit …!
Un hôpital de campagne de 100 lits au sud de Huê a du lever le camp après un préavis de 2 jours, alors que son directeur s’est vu dire que tout doit fonctionner normalement et qu’il n’y aura pas de repli !! Son Chef a été sous mes ordres. Il s’est suicidé plus tard, après Mai 1975, emprisonné en camp de “Ré-éducation” !
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19/ Cette longue guerre qui nous a été imposée, a endurci à la longue notre armée. Ce qui fait qu’il n’y a vraiment pas d’unités exceptionnelles qui sortent du lot. On parle souvent des Paras, des Marines ou des Rangers parce qu’ils étaient sur tous les fronts, des “pompiers” en quelque sorte, chaque fois que cela allait mal. Mais je peux vous citer 2 unités qui méritent mon respect : la 1ère Division d’Infanterie basée à Huê et couvrant le nord du pays, la 22è Division d’Infanterie du colonel Trân đình Vỵ, basée à Pleiku et couvrant le Nord des Hauts-Plateaux. Cette division était composée au début, après les accords de Genève en 1954, de combattants Muong rapatriés du Nord Viêt Nam. Ces 2 divisions étaient les seules grandes unités sur les 11 divisions d’infanterie à avoir 4 régiments chacune. Les 9 autres seulement 3 régiments.
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20/ Le Colonel Trân đinh Vỵ n’a pas subi l’arrivée des Viets à Saigon, parce qu’étant chef de la province de Binh Dinh, il était sur la côte et avait pu partir avec sa famille. Moi-même, Hoang Co Lân, j’ai été ai évacué de justesse avec ma femme et mes 2 jeunes enfants par un ami de la CIA dans l’après-midi du 28 avril 1975. La fin : les chars Nord-Viêt-Namiens sont arrivés au Palais Présidentiel de Saigon le 1er Mai 1975, sans qu’aucun pont ne fut détruit depuis la frontière, sans aucune intervention de l’Aviation Sud-Vietnamienne. Tout cela était voulu, imposé par le “grand frère Américain !”
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